Le dimanche 17 mars 2019, une salariée depuis 18 ans au sein d’une enseigne d’hypermarché près de Saint-Malo, ne s’était pas rendue à son lieu de travail,
l'enseigne avait alors lancé une procédure de licenciement.
La salariée avait prévenu par courrier la direction du magasin plusieurs jours auparavant, elle s'était alors défendue : « Mon chef de service voulait m’imposer de travailler des dimanches, mais je n’ai jamais donné mon accord et je n’ai jamais signé d’avenant ».
Le défenseur syndical CFTC avait ajouté que « Dans le contrat de travail de la salariée était stipulé qu’elle devait travailler 5 jours par semaine, mais qu'il n’était nullement précisé qu’elle devait travailler le dimanche ».
Face à ce refus de travailler le dimanche, la décision de la direction de l’enseigne d’hypermarché était tombée fin avril 2019 : licenciement pour insubordination, faute grave et abandon de poste.
La salariée avait demandé un accord à l’amiable auprès de sa direction.
Si l’employeur ne donne pas suite à cette demande, la salariée saisira le conseil de prud’hommes pour demander une reconnaissance de licenciement sans cause réelle et sérieuse et pour mettre en lumière le droit de refuser de travailler le dimanche.
Selon le droit du travail, les salariés peuvent travailler le dimanche seulement s'ils sont volontaires et s'ils ont donné leur accord par écrit à leur employeur.
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